Avez-vous déjà été empêché·e de faire ou de choisir à cause de votre corps ?
Paroles récoltées à la fête de l’été le samedi 17 juin 2023 à St-Julien-Molin-Molette
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Qu’est-ce qui vous a manqué ces 2 dernières années ?
Paroles récoltées à la fête de l’école le samedi 25 juin 2022 à St-Julien-Molin-Molette
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Depuis l’arrivée du coronavirus, qu’est-ce qui a changé pour vous ?
Paroles récoltées le dimanche 4 octobre 2020 à St-Julien-Molin-Molette
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Comment parlez-vous de votre village ?
Paroles récoltées le samedi 1er février 2020 à St-Julien-Molin-Molette
Remarque : lorsque ce n’est pas précisé c’est du village de St-Julien-Molin-Molette dont il est question dans les phrases récoltées.
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Qu’est-ce qui vous rendrait heureuse/heureux en 2020 ?
Paroles récoltées le dimanche 12 janvier 2020 à St-Julien-Molin-Molette
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Vous êtes vous déjà senti hors-jeu ?
Paroles récoltées à la fête du jeu du Pilat le 18 mai 2019 à St-Julien-Molin-Molette
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Ou en version texte ci-dessous…
- Dans la comédie musicale, je suis la doyenne de la troupe…j’ai des difficultés pour l’anglais, pour les chorégraphies … mais je le fais car je ne veux pas être exclue par rapport aux jeunes ! – Sylvie – 62 ans
- Je ne sais jamais être à l’heure ! Même pour le boulot ! – Xavier, 37 ans
- Le fait de m’être arrêté de travailler 4 ans pour m’occuper de mes enfants m’a fait sentir hors jeu – Ariane, 40 ans
- Je me suis senti hors jeu quand ma compagne allaitait notre fille. – Yves, 49 ans
- Je n’ai pas d’exemple, je ne me suis jamais sentie hors-jeu ! – anonyme, 9 ans
- Je ne suis pas joueur ! … Mais qu’est-ce que je fais là, à la fête du jeu !?! – Cédric, 47 ans
- Avec le piratage informatique, les écrans flash : j’ai compris qu’il fallait tout débrancher ! – Geneviève, 67 ans
- Aux réunions de l’ADMR, je ne me sentais pas intégrée, avec un chef qui n’était pas à l’écoute … j’ai démissionné – Patricia, 63 ans
- Quand j’ai arrêté de boire de l’alcool, j’étais au jus de fruits et j’étais à l’ecart par rapport aux copains, ils ont même éliminé mon verre des tournées … – Banner, 47 ans.
- J’étais prof et j’enseignais l’art, je me suis senti hors jeu pas rapport aux grands artistes et leur fabrications personnelle. – Casa, 79 ans
- Un jour on m’a dit : « si c’est hors de votre cadre de référence, vous ne pouvez rien faire », ça me soulage de le savoir. – Marc, 72 ans
- Quand j’ai du sommeil en retard, je me sens hors de l’ambiance, par rapport aux gens qui ont la patate ! – Flora, 29 ans
- En jouant au splash, tous les joueurs étaient contre moi, j’ai été hors jeu. – Eléonore, 40 ans
- Je n’ose pas rejoindre une chorale car je crois que je chante faux ! – Marie-Jo, 63 ans (et 364 jours … !)
- Aujourd’hui, avec le langage des jeunes, on est hors du coup … « lol » ! – Momone, 80 ans
- J’ai envie de participer, mais je me sens loin des gens car je ne parle et ne comprend pas bien le français. Ça n’est pas un handicap, mais ça gêne … – Nasser, 40 ans
- Internet ne correspond pas à ma logique … les jeunes, ils foncent et ça marche … Moi, je me pose trop de questions ! – Jacqueline, 69 ans
- Petit, j’étais en hors-jeu psychologique : trop timide pour jouer avec les autres enfants … Aujourd’hui, c’est un hors jeu physique : une tendinite qui m’empêche de rejoindre le cercle des musiciens ! – Hassan, 57 ans
- Mon premier concours de belote, je me suis senti nul, largué. Maurice, 62 ans
À quoi jouiez-vous quand vous étiez petit-e-s ?
Paroles récoltées à la fête du jeu du Pilat le 20 mai 2017 à Maclas
- Avec une copine, on jouait aux exploratrices reporters. On étudiait les cannibales et on devait faire attention à ne pas se faire manger. Je revois encore mon petit sac à main en velours violet avec le carnet de reporter à l’intérieur ! – Rachel, 44 ans
- Je jouais à observer la vie, surtout au bord de la rivère. J’ai compris que la vie et la mort sont liées en voyant les squelettes des animaux. – Claire, 46 ans
- Avec mon cousin, on s’inventait des mondes, on dessinait des monstres et on était des agents secrets. – Cathy, 12 ans
- On jouait au « pied-pied », ça muscle les cuisses et on y joue encore. – Michael, 29 ans et Cassandre, 24 ans.
- On fabriquait nos jeux : on fabriquait des jetons avec des boutons, des moutons avec des babets, on inventait avec rien … – Marie, 64 ans.
- On tournait dans la cour, avec des rondes chantées, on s’inventait des histoires et aussi on observait les têtards. On jouait au poupées. – Myriam, 55 ans.
- Je suis né à la campagne, avec les légumes, on faisait tous les animaux. Par exemple avec la betterave : des vaches ou des éléphants. – Robert, 69 ans.
- On jouait beaucoup dehors à des jeux dangereux : Courses de caisses à savon, descente de vélo sans frein. – Claude, 71 ans.
- Avec mes frères et sœurs, on inventait des histoires avec les playmobils et beaucoup d’imagination. – Pauline, 29 ans.
- On faisait des cabannes avec des bottes de foin. Jean-Paul, 51 ans.
- Avec mon frère et mon cousin, on faisait des cabanes en tissu dans toute la chambre. Et puis j’y collais bien une ou deux poupées la dedans ! – Astride, 40 ans.
- Nous on était 8 enfants, alors on avait besoin de personne, on se suffisait à nous même ! On avait transformé une écurie en magasin avec les vieilles boites de maman. On ramassait les plantes pour faire les petits pois et on écrasait le sureau pour les boissons, mais on ne les buvait pas. – Mijo, 89 ans.
- Dans le Nord, j’ai passé plusieurs heures à jouer dans un estaminet, c’était génial ! Ici (la fête du jeu) c’est un estaminet géant ! – Sylvie, 52 ans.
- On aime jouer parce que c’est un moment de partage et une bonne occasion de rigoler. On jouait à cache-cache, on se cachait dans la haie et on y restait pendant des heures ! Ophélie, 20 ans et Héloïse, 20 ans.
- Je fabriquait des cabanes, je jouais à la poupée, je jouait avec des bouts de bois et des cailloux. Avec un rien on faisait tout, on faisait fonctionner notre cerveau ! – Aurélie, 24 ans.
- Je construisais de grands puzzles, 4000 pièces en moyenne, et je les exposais encadrés sur les murs. Mais maintenant il n’y a plus de place. – Robert, 54 ans
- On jouait dehors, on faisait du vélo, on grimpait dans les arbres toute l’année. – Lydia, 41 ans.
- Le bricolage était mon jeu préféré. Marc, 69 ans.
- J’avais une grosse mallette de playmobils qui permettait de raconter des histoires. Une mallette qui m’avait été transmise par mes oncles, et que j’ai donné à d’autres enfants. C’est mieux que la télé, ça a développé mon imagination… qui est même presque trop débordante ! Guillaume, 27 ans.
- Quand j’étais petite, je jouais beaucoup en pleine nature avec mes voisin·es et je piquait des outils à mon père, pour bricoler des trucs en bois. – Marjolaine, 41 ans.
- Quand j’étais petite je jouais à la barbie avec ma cousine. – Talya, 9 ans et demi.
- On était privilégié : on était dehors tout le temps, très entouré avec les grands-parents.On avait des vélos, des petits trains, des poupées, des ourses en peluche, et on se créait des jeux simples : on faisait la dinette avec les feuilles, les fleurs. – Elisabeth, 71 ans
- A l’époque, on jouait au papa et à la maman jusqu’à 12 ans, aujourd’hui après 3 ans, c’est finit, on arrête de jouer à la poupée. Nous on en avait une pour deux, elle dormait avec nous. On jouait au docteur… – Mijo, 89 ans.
- On avait des jeux seulement pour noël, j’ai eu ma première dînette à 6 ans. J’ai encore le jeu de l’oie que mon frère avait eu en cadeau. J’y joue encore avec mes petits-enfants. – Marinette, 75 ans.
- Je voulais trop une boite à outils, mais mes grands-parents n’étaient pas vraiment d’accord. Heureusement, mes parents ont réussit à les convaincre… mais à condition que j’ai des poupées avec. – Magali, 38 ans.
- Je construisais des villes entières pour les fourmis jusqu’à ce qu’il y en ai une qui me morde ! – Jean-Luc, 52 ans.
- J’ai beaucoup joué avec ma sœur jumelle. Nous avions des jeux très divers, allant des cow-boys à la dînette. Julien, 39 ans.
- Avec mon frère, on faisait des jeux de sociétés : Dr Maboul, légos, playmobils, la Bonne Paye… et les jeux de tarot le soir avec les parents, des jeux mixtes oui, heureusement mon frère n’aimait pas le foot. Karine, 40 ans.
- En sortant de l’école, je courrais pour aller à la pêche et je ramenais du poisson. – Christian, 49 ans.
- Avec 5 copains copines, voisin·es, on partait en vélo dans la campagne. En hiver, je lisais beaucoup. – Linda, 44 ans.
- J’ai des souvenirs nombreux à St Etienne. A la construction de la rocade, avant l’ouverture, on a fait du vélo dessus !! On s’est régalé ! – Pierre, 62 ans.
- Je jouais au croquet, c’est le seul jeu auquel on jouait en famille. C’est pour ça que je l’ai acheté pour la MFR. – Corinne, 48 ans.
- L’été, quand on était en vacances à la campagne, on jouait dehors avec « pas grand chose », on était enfin libre… On allait en bande de garçons ramasser des baies dans le verger et on faisait des dînettes d’enfer ! – JM, 58 ans.
- J’avais un micro et je faisais l’animateur de l’émission musicale le TOP50. – Sylvain, 49 ans.
- Je jouais à l’élastique avec ma voisine. Les autres c’étaient tous des garçons, un seul était gentil, donc il faisait le poteau pour l’élastique ! Merci Olivier ! – Nathalie, 42 ans.
- Je jouais aux petites voitures, des Majorettes, j’adorais ça ! – Cécilia, 39 ans.
- Je me créais des petits mondes avec des playmobils. – Frédéric, 38 ans.
- Je jouais avec mes poupées, je les faisais parler. Elles allaient au restaurant, je leur mettais de belles robes. – Romane, 7 ans et demi.
- On jouait ensemble au foot, on se construisait à travers le jeu et les rapports avec les autres. C’est différent d’un enfant qui joue seul au foot devant sa console. – Thierry, 56 ans.
- J’ai adoré joué à la Nintendo, Super Mario Bross, Zelda et un jeu de moto cross et j’étais super forte ! J’épatais mon frère et mon voisin ! Delphine, 41 ans.
- On créait des spectacles, on se déguisait avec ma sœur, on faisait des chorégraphies et à l’école on jouait à l’élastique. – Caroline, 26 ans.
- Je jouais avec les tanks que mon père fabriquait avec des bobines de fils en bois et un élastique. Je jouais à la dînette, on faisait des préparations avec de la terre, de l’herbe et de l’eau et j’invitais ma grand-mère à déguster. – Myriam, 57 ans.
- On n’avait pas le droit d’avoir des armes, alors on en fabriquait avec bouts de bois et des mécanos et ça ne m’a pas empêché d’être objecteur de conscience… – JM, 58 ans.
- Je croyais que j’étais la seule fille à savoir grimper aux arbres ! – Delphine, 40 ans.
- J’aimais bien jouer à la bagarre avec ma grande sœur, même si elle me mettait toujours la pâtée …
- Au début, j’aimais bien jouer avec ses poupées, mais après j’ai préféré mes playmobils ou mes légos, on pouvait inventer plus d’histoires. – Nino, 17 ans.
La solidarité… ça existe encore ?
Paroles récoltées un mercredi de novembre 2016 à Annonay dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale
- Elle est là mais on ne prend pas le temps de la voir – Magalie, 36 ans
- Je trouve qu’il y a de moins en moins de solidarité. Pourtant tout le monde peut être solidaire à hauteur de ses moyens. Il faut changer les mentalités – Laurie, 15 ans
- Payer des impôts, c’est aussi être solidaire ! – Gabriel, 66 ans
Actuellement, ce qui m’aide à tenir c’est la solidarité de mes ami·e·s, oui ça existe encore – Anonyme
- Quand j’ai les yeux ouverts et que je vois des réalités difficiles, j’ai un sentiment de responsabilité qui me pousse à agir. Parfois j’ai besoin de mettre des œillères pour ne pas tout voir et pouvoir continuer d’agir sereinement là où je suis engagée – Laure, 42 ans
- Aujourd’hui, y’a pas un rond pour augmenter les retraites de nos anciens qui ont trimé toute leur vie et y’a des millions pour aller faire la guerre… Quelle connerie ! – Mohammed, 60 ans
- Pour moi, la solidarité c’est vivre une expérience avec quelqu’un – Rachel, 42 ans
- Oui, mais la solidarité ça se cultive!! – Jean, 69 ans
- Nous on est solidaires en donnant aux restos du cœur. Parfois il y a des cartons pour ça au collège. Et puis, être solidaire ça peut être aider son voisin à faire ses exercices si il n’y arrive pas – Eva, 15 ans – Loé, 14 ans – Enzo, 12 ans
- La plus belle solidarité c’est celle qui est anticipée: c’est lorsque l’on prend les devants pour que les gens ne soient pas obligés de réclamer et restent dignes – Sylviane, 51 ans
- La solidarité, c’est être à l’écoute, bienveillant, faire la bonne action sans attendre un retour – Ersin 27 ans
- Pourquoi y’a pas plus de grévistes? Parce qu’ils ont tous un crédit pour la voiture, un autre pour la maison… « tous des moutons! » comme dirait De Gaulle – Mohammed, ouvrier, 60 ans
- Même si on est matérialiste, on s’aperçoit qu’on dépend tous les uns des autres – Jérémie, 41 ans
- Dans nos villages, la solidarité c’est au quotidien. Elle est parfois invisible. La solidarité fait du bien autant à celui qui donne qu’à celui qui reçoit – Paulette, 61 ans et André, 65 ans
- La solidarité ça existe encore, mais les gens sont de plus en plus individualistes… Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ont changé la société et les comportements avec une fâcheuse tendance à ne plus se préoccuper de ce qui se passe juste à côté de chez soi – Jacquotte, 71 ans et Max, 68 ans
- La solidarité c’est avancer main dans la main – Cannelle 10 ans 1/2ans
- Je suis adepte de donner de mon temps, des biens, mais pas de l’argent… Je ne veux pas mettre mes dons dans les mains de quelqu’un qui pourrait en faire du commerce qui pourrait servir à acheter des armes – Patience, 55 ans
- La solidarité, c’est ça qui fait vivre les gens ! – Eva, 15 ans.
- La solidarité on ne s’en aperçoit pas beaucoup, on se sent souvent isolés – Marie-Josèphe, 88 ans
- Je suis arrivé en France le 20 août 73, j’avais 11 ans, je ne parlais pas un mot de français, on était cinq, on allait chercher des vêtements et apprendre le français au secours catholique. Des gens nous ont donné de leur temps – Patience, 55ans
- La solidarité c’est aider les autres, faire des dons – Gérard, 50 ans
- Pour moi, la solidarité permet de passer du caritatif à la citoyenneté, de passer d’une « faveur » à un « droit » – Gabriel, 66 ans
- Donner un petit peu se son temps permet de construire à plusieurs quelque chose de mieux – Aïcha, 45 ans
- Oui, la solidarité doit exister, tant qu’il y aura des gens dans la difficulté ! – Dominique, 58 ans*
- Aujourd’hui je me sens inutile à cause de mon handicap, mais je sens la solidarité des autres dans leur regard – Françoise, 66 ans
- C’est faire attention aux autres, être actif auprès de ceux qui ont besoin – Mathilde, 66 ans
- Depuis notre enfance, on est fait de solidarité (famille, voisins, aide sociale…) – Gabrielle, 66 ans
- Je bénéficie de la carte M’Ra finançée par la région, pour les jeunes, pour faciliter l’accés à la culture aux loisirs au sport… – Hippolyte, 16 ans
- J’en ai eu marre de mon quotidien plan-plan, de ne faire que râler, alors j’ai commencé les actions solidaires. Depuis, je me régale, j’apprends plein de choses et rencontre plein de gens passionnants – Jean-Marc, 58 ans
- « Il faut apprendre à pêcher et non donner du poisson tous les jours », la solidarité, c’est écouter, accompagner, donner accès à l’éducation… – Meral, 52 ans
- On n’a jamais été aussi riche et aussi seul, aujourd’hui on nous apprend l’individualisme – Patience, 55 ans
- Ça fait des années que nos acquis sociaux, pour lesquels nos anciens se sont battus, sont détruits avec la complicité des syndicats. Ce qu’il faudrait faire aujourd’hui, c’est aller à l’Assemblée nationale et au Sénat en pendre quelques uns aux lampadaires comme en 1789 ! – Mohammed, 60 ans
- La solidarité peut se pratiquer ponctuellement ou de manière anecdotique comme « mettre deux paquets de farines dans un caddie solidaire du supermarché »; ou être plus engageante, de longue haleine, sans savoir quand ça va s’arrêter. C’est pas toujours façile d’être face aux difficultés des autres, ça demande d’être soi-même pas trop fragile, et de faire la part des choses… – Julien, 39 ans
- La solidarité commence avec un regard bienveillant sur les autres. J’ai eu le plaisir de découvrir par un article que les jeunes ont la solidarité comme valeur, contrairement à ce qu’on pense bien souvent – Jean-Pierre, 70 ans
- Oui elle existe encore, mais elle est trop souvent liée à une démarche caritative et paternaliste ou alors dirigée seulement ver les personnes auxquelles ont peut s’identifier – Mélanie, 41 ans
- La solidarité? Oui ça existe encore… mais dans le cas de la solidarité avec les gens du voyage c’est pas énorme ! – Laure, 42 ans
- Oui, la solidarité existe encore, il y a des choses positives qui se passent au quotidien (entre voisins ou proches). Mais c’est au niveau des pouvoirs publics qu’il y aurait un gros effort à mener pour faire de la solidarité autre chose qu’une vitrine, qu’un outil de communication ! – Erwan, 38 ans
- Solidaire = créer du lien par des échanges. Le riche monétaire peut être pauvre de beaucoup de choses. Le lien permet des rencontres improbables – Armelle, 43 ans
- Trop souvent, la solidarité manque de pertinence car elle ne s’accompagne pas d’une réflexion politique et n’impulse donc pas d’amélioration sur le long terme – Delphine, 40 ans
- Oui, il y a encore de la solidarité! Il suffit de voir celles et ceux qui sont prêt·e·s à accueillir des migrant·e·s – Sophie, 23 ans
- La solidarité, on nous en a beaucoup parlé au collège l’année dernière, pour nous dire qu’il fallait s’entraider. Si la solidarité existe encore? Ça dépend pour qui. Il y en a qui préfèrent tout faire tout seul et qui ne participent pas à aider les autres. Certains jouent le rôle d’être solidaires et d’autres non – Maé 12 ans
Que faites vous de votre temps libre ?
Paroles récoltées un week-end de septembre 2016 à Annonay dans le cadre d’un temps de formation autour de ce dispositif Porteur de paroles
- Le temps libre, pour nous, c’est beaucoup d’activités associatives, du temps de partage, de rencontres et d’échanges – Christine et Bruno, 57 ans
- Le temps libre, c’est le temps qui n’est pas lié: je joue du saxo dans le groupe « Marcel Mazout » – Christian, 65 ans
- La notion de temps libre, pour moi, ce n’est pas défini, ça pourrait être la notion de choix, ou le temps qu’on consacre à quelque chose de complètement pour soi, ou un temps sans contrainte. Mais quand je fais une recherche utile pour mon travail c’est un plaisir, donc pour moi c’est du temps libre – Perrine, 45 ans
- Pendant mon temps libre, je milite, je m’occupe à des actions qui ont du sens, pour les autres – Jean-Michel, 58 ans
- Je suis nouveau retraité, après 44 ans restés à l’usine, c’est difficile de rester sans rien faire… Peut-être les restos du coeur… – Sahman, 61 ans
- C’est du temps de plaisir partagé – Sylviane, 51 ans
- Le temps libre, ça permet de rencontrer des gens et de discuter – Gilles, 58 ans
- Le temps libre pour moi c’est le sport ! – José, 50 ans
- Avec l’âge, je prends conscience de l’importance du temps libre – Jean-Luc, 54 ans bientôt
- Je crois que les choses intéressantes ne sont intéressantes que pour soi-même – Ano (nyme), 53 ans
- Depuis qu’on s’est rencontrés, on prend plus le temps de profiter de notre temps. C’est le temps qu’on prend pour nous. Quand on est deux, on a plus envie de profiter que de courir partout – Viviane, 57 ans et Jean-Christophe, 47 ans
- Le temps libre, c’est le temps qu’on prend pour discuter, être dans la richesse de l’échange – Isabelle, 43 ans
- J’emploie mon temps libre à le rendre utile – Julien, 39 ans
- Je joue à la belotte, des fois aux boules, je vais au cinéma – Jean, 97 ans
- J’ai pas le temps, j’ai deux boulots… Le temps libre c’est pour la famille et pour moi-même – Frédéric, 34 ans
- La question c’est « est-ce que je m’ennuie dans mon travail ou pas? » – Arnaud, 44 ans
- Le temps libre c’est m’asseoir et laisser le monde me rattraper et me remplir. C’est m’ouvrir à nouveau à tout ce qui m’entoure – Anne, 53 ans
- La contrainte, pour moi, est plus sur les travaux ménagers, parce qu’en fait je prends plaisir dans mon boulot – Julie, 32 ans
- Le temps libre, c’est pour se partager dans une mentalité socialiste – Andy Yulmz, 60 ans bientôt
- Le temps libre pour moi c’est en pointillé – Arnaud, 44 ans
- Si j’avais du temps libre, dans un premier temps je le consacrerais à moi même (enfin!). Et ensuite, trouver un moyen de me tourner vers les autres – Jean-François, 58 ans
- Mon temps libre, je le garde pour moi ! – Rachel, 45 ans
- Dans la France profonde, il y a quand même des efforts de survie culturelle mais ce sont les retraités qui sont le mieux placés pour occuper valablement leur temps libre. C’est plus difficile pour les jeunes, souvent en difficulté économique – Françoise, 63 ans
- Le temps libre, c’est apprivoiser la solitude, parce que si tu es bien avec toi-même tu seras bien avec les autres – Charlotte, 31 ans
- On fait du sport, surtout du foot… Sinon y’a des fois des repas de famille, et puis y’a la télé, et nos téléphones… – Matis, 14 ans et Louis, 13 ans
- Moi j’ai pas de temps libre! Entre les petits enfants, la famille, les sorties avec les ami·e·s… j’en n’ai vraiment pas! – Une dame pressée, âge inconnu
- J’aimerais davantage de participation citoyenne et d’activités positives. Occuper l’espace publique c’est bien! – Bernadette, 68 ans
- Je joue de la guitare à cinq cordes… parceque ça m’arrange… et alors? – Stéphane, 45 ans, l’âge où on peut se passer de la sixième corde
- Si j’avais plus de temps, je me reposerais plus parce que le collège et les activités c’est fatigant – Luna, 14 ans
- Sortir, aller voir des choses pour s’ouvrir, pour apprendre, découvrir qu’on n’est pas tout·e seul·e. Quand on n’apprend plus, on s’ennuie – Viviane, 57 ans et Jean-Christophe, 47 ans
- Je suis pompier en Algérie et ça me donne beaucoup beaucoup de travail, donc je n’ai pas de temps libre, à part pour les congés, et ça me va comme ça, c’est bien – Jherram Abbes, 36 ans
- Faut pas rester enfermé devant la télé… Y’a rien a voir… Alors on se promène sans savoir où on va – Narcisso, 60 ans et Jean-Luc, 58 ans
- Je joue à la console à la maison. Et je sors dehors faire du vélo et je me promène avec la voiture avec mon papa – Carlo, 6 ans
- Ma société s’appelle MCCM, je suis charpentier. J’aime me balader tranquille, écouter les oiseaux chanter. Respirer l’air normal, pas de pollution – Daroueche, 44 ans
- Le temps libre je le passe avec mes ami·e·s – Pauline, 20 ans
- Nous le temps libre c’est plutôt le dimanche et souvent comme aujourd’hui on va manger un bout au resto et ensuite on va voir le match de rugby – Serge, 53 ans et Vivien, 28 ans
- Le temps libre ça a du sens quand il est rare – Antoine, 18 ans
- Le temps libre c’est le droit de faire ce que l’on ne peut pas faire autrement et de parler à qui on veut – Bernard, 71 ans
- Je profite de la vie avec mon petit, mais mon temps personnel, je le passe à créer (dessin, musique)… – Guillaume, 35 ans
- A 37 ans, j’ai eu un cancer, et depuis je prends beaucoup de temps pour mon bien-être et les miens, ma famille. Pour moi, c’est vital ! – Karine, 40 ans
- Chaque personne son délire, moi je marche et je rêve – Mohammed, 32 ans
- Le temps libre, c’est quand je suis en « parking humain » sans avoir à justifier ce que je fais – Annette, 44 ans
- Des moments partagés avec des amis au café ou au foot, comme la plupart des gens. De la convivialité – Florian, 25 ans
- Je fais de la rando et des activités culturelles. Cinéma, bibliothèque, théâtre, et la chorale – Hélène, 66 ans
- Le temps libre, c’est prendre le temps de faire les choses quotidiennes avec plaisir ! – Emilie, 25 ans
- Le temps libre ? C’est du temps sans obligation de produire… – Delphine, 40 ans
- Pouvoir relâcher la pression, faire ce que je veux, prendre du plaisir – Melvil, 16 ans
- J’ai besoin de temps libre pour me ressourcer. Je n’ai pas assez de temps libre pour mettre de l’énergie dans des engagements qui me tiennent à cœur – Cécile, 37ans
- Ma mère s’est occupée de moi, maintenant c’est moi… Je profite de ce moment avec elle – Nadia, 60 ans
- Pour moi, c’est la randonnée, ça me ressource, on s’oxygène. Ça fait du bien après une longue semaine…
- Je laisse mon esprit vagabonder… – Agnès, 66 ans
- Si j’avais plus de temps, j’irais plus de temps voir ma famille en Espagne – Maïly, 11 ans
Pourquoi seuls les enfants s’autorisent à jouer ?
Paroles récoltées le 21 mai 2016 dans le cadre de la fête du jeu du Pilat à St-Julien-Molin-Molette
- Ah bin si je joue ! En tant que Mamie, on joue… à la dinette, en ce moment au ballon prisonnier. On perd souvent. Mais des fois quand même on leur apprend à perdre, pour leur apprendre à jouer – Jacqueline, 69 ans et Odile, 66 ans
- C’est vrai qu’il faut leur apprendre à perdre, parce que dans la vie, ils ne vont pas toujours gagner – Marie-Agnès, 55 ans
- Quand je joue avec ma famille, on n’est plus dans nos rôles enfant-parent et ça détend nos relations – Nathalie 41 ans
- Quand on est petit, on se sent léger alors que quand on est grand on se sent lourd – Johane, 11 ans
- Bin si, moi je joue dès que j’en ai l’occasion. A la pétanque, au Molky, au palet, à la coinche… avec les potes, on s’amuse bien ! Marie, 24 ans
- Bin là j’aimerais bien jouer avec les crayons, mais ma maman elle veut pas – Juliette, 5 ans
- Plus je joue et plus j’ai envie de jouer ! Steph, 37 ans
- Jouer ça prend du temps et je ne met plus ça dans mes priorités. C’est regrettable – Yvan, 47 ans
- Plus on est vieux, moins on bouge et moins on a le sens de la liberté – Valentine 11 ans.
- Je joue pour rester jeune – Corinne, 47 ans
- Moi, j’aime bien jouer pour gagner et voir la tête des autres – Myriam, 36 ans
- J’adore jouer parce que je vis pleinement l’instant présent avec plein de gens différents – Emmanuelle, 40 ans
- Si on joue pas, on est cuit – Pierre, 77 ans
- Dans le Nord, j’ai passé plusieurs heures à jouer dans un estaminet, c’était génial. Ici, c’est un estaminet GÉANT ! – Sylvie, 55 ans
- J’ai fait des enfants aussi pour jouer avec eux et puis c’est mon métier – Marlène, 27 ans
- Dans un boulot que j’avais, je me mettais la PRESSION… alors que j’avais moyen de jouer… je faisais du land-art. Je crois que ça se retrouve le goût du jeu qu’ont les enfants. Il faut méditer – Bruno, 33 ans
- La télévision c’est une nounou ! Supprimons là à nos enfants – Jeanne, 50 ans
- Je préfère jouer que faire la vaisselle ! – Bruno, 32 ans
- Moi si je ne joue pas je m’ennuie – Didier, 54 ans
- C’est vrai que quand on vieillit le jeu disparaît. C’est peut être à cause du modèle éducatif de notre société – Mathieu, 24 ans
On dit « c’est un jeu d’enfants », mais vous, à quoi jouez-vous ?
Paroles récoltées le 10 octobre 2015 dans le cadre de la fête des 10 ans du RAMPE à Bourg-Argental
- Pokemon, billes, volley, basket – Samuel, 6 ans
- Je joue à plein de choses, animaux, ballons et j’imite le poisson-chat ! – Marieno, 53 ans
- Je joue à des jeux de société et au mémory avec les petits – Valérie, 41 ans
- J’aime jouer à la balle aux prisonniers – Candice, 9 ans
- Nous on joue dans la cour de récré, en classe c’est pas un jeu ! – Samuel et Gabin, 6 et 7 ans
- Je ne joue pas avec mon frère, on préfère se faire la guerre – Sarah, 8 ans
- Je joue avec les enfants que je garde ou mes petits-enfants à des jeux variés (musique, pâtes à modeler, cuisine…) ou entre adulte à des jeux de mimes, de monopoly etc. Ça permet d’être avec d’autres, de rire ensemble ou de se mesurer – Monique, 58 ans
- Le jeu, c’est un autre support pour se rencontrer – Mag, 37 ans
- Pour moi, les jeux de culture générale, c’est pas un jeu ! – Laure, 41 ans
- Je ne suis pas très joueuse, mais si je joue, c’est détente, relaxation destress ! – Rachel, 42 ans
- Moi je joue au badminton mais c’est un sport ! – Christine, 46 ans
- Bof les jeux de société… je préfère les jeux sur tablette – Camille, 11 ans
- Je joue de l’accordéon et j’essaie de chanter dessus – Rachel, 44 ans
- Les anciens jouaient aux cartes pour se rencontrer – Jean, 53 ans
- Nous on était 8 enfants, alors on n’avait besoin de personne, on se suffisait à nous même ! On avait transformé une écurie en magasin avec les vielles boites données par maman. On ramassait des plantes pour faire des petits pois et on écrasait du sureau pour faire les boissons (mais on les buvait pas !) – Mijo, 89 ans
- À l’époque, on en avait une poupée pour deux, elle dormait avec nous. On jouait au « Docteur » et au « Papa et à la Maman » jusqu’à 12 ans. Aujourd’hui, après 3 ans c’est fini, on arrête de jouer à la poupée – Mijo, 89 ans
- J’ai toujours joué pour gagner, même en coopération, j’aime quand on gagne ! Jouer demande du temps, de la disponibilité – Léonie, 39 ans
- Le jeu comme un outil au service du positivisme – Mag, 37 ans
- Je n’ai malheureusement plus le temps de jouer, je travaille trop ! – Jacques, 57 ans
- Ma nièce joue avec mon smartphone, elle se débrouille bien à 3 ans ! – Caro, 31 ans